Traiter la peur du passage à l’acte avec la thérapie ACT
Edith Rosset (Nantes, France) | Ateliers cliniques - Adultes | Chêne-BourgTraiter la peur du passage à l’acte avec la thérapie ACT
Date et salle : samedi 13 janvier 2024, HUG, Belle-Idée, Les Champs, Genève
Horaire : 9h00 – 17h00
Prix : membres ASPCo Frs 180.- /non membres Frs 280.- psychologues et psychiatres formés ou en formation
Délai d’inscription : 4 janvier 2024. Les inscriptions sur place restent possibles mais sont majorées de Frs 10.-
Modalité de paiement : en cas de désistement une semaine avant l’atelier 20% de frais seront facturés. Après ce délai, ou si un(e) participant(e) inscrit(e) n’assiste pas à l’atelier, le 100% est dû.
Description de l’atelier
Les TOC se situent au quatrième rang des pathologies mentales et représentent 2 à 3 % de la population générale. Pourtant, la phobie d’impulsion (ou la peur d’un passage à l’acte impulsif) est un TOC qui demeure encore tabou. Peu de patient (es) atteint (es) de ce trouble n’osent en discuter ni à leur entourage, ni aux soignants. Nous constatons aussi que peu de praticiens en relation d’aides (médecins, psychologues, psychiatres) se sont formés à un traitement spécifique. Les scénarios mentaux les plus répandus expriment des actes de violence, de pédophilie, de dire des injures, se défenestrer, blasphémer … Ces idées intrusives obsèdent et font douter massivement, la confiance et l’estime de soi diminuent et les individus tentent de gérer leurs troubles par la lutte contre un mental envahissant et en évitant toutes les situations jugées à risque. A contrario de l’effet escompté, leurs compulsions augmentent leur détresse et renforcent leur TOC. Des spécialistes observent des comorbidités avec la phobie d’impulsion, elles sont à prendre en compte dans la prise en charge. Et les études scientifiques actuelles démontrent des origines neurobiologiques dans l’apparition et le maintien de la pathologie.
Au regard des avancées médicales, scientifiques et thérapeutiques, la thérapie ACT (Acceptation et Engagement) semble être appropriée et efficace dans le traitement de la phobie d’impulsion. L’objectif de cette approche expérientielle et processuelle est d’observer et de se détacher de toutes les tentatives vaines de contrôle pour réduire la souffrance et de guider les patients (es) vers des actions en cohérence avec leurs valeurs et leurs aspirations profondes afin d’augmenter la confiance et l’estime de soi.
Afin de lever les tabous et d’apporter un programme thérapeutique adapté aux personnes concernées par la phobie d’impulsion, j’ai écrit un ouvrage-guide thérapeutique intitulé « Mieux vivre avec une phobie d’impulsion » aux Editions Dunod paru en octobre 2021.
Et à ce jour, à l’instar d’un programme de pièce de théâtre, je vous propose six actes qui correspondent aux six dimensions de la thérapie ACT, afin que vous puissiez aider les personnes atteintes de phobie d’impulsion à (re-)devenir actrices de leur existence. Les publics concernés sont les psychologues et les psychiatres.
OBJECTIFS DE LA FORMATION, à l’issue des entrainements les stagiaires auront appris à :
Biographie express
Edith Rosset est psychologue TCC exerce en libéral auprès des adultes, elle enseigne à l’AFTCC et elle est intervenante en prévention des risques psychosociaux. Elle est auteure de trois ouvrages: Se libérer du regard des autres avec la matrice B.O.L.E, Mieux vivre en couple, ça s’apprend et Mieux vivre avec une phobie d’impulsion. Elle anime régulièrement des conférences
Coraline Latif-Dolci est psychologue spécialisée en psychothérapie cognitivo-comportementaliste. Entrée dans le domaine de la psychothérapie transculturelle grâce à sa collaboration au sein du cabinet du Dr Métraux ainsi que de Consultation Psychothérapeutique pour Migrants (CPM) de l’association Appartenances- Vaud, elle a pu ensuite partager ses compétences avec différents services hospitaliers du Réseau Fribourgeois de Santé Mentale (RFSM) en conceptualisant les prises en charge de patients migrants. Le mandat de la « clinique transculturelle » (ambulatoire) et celui d’intervision spécialisées dans le domaine lui ont ensuite été confiés. Dans ce contexte, elle a pu enrichir ses connaissances d’une formation spécialisante dans le domaine des approches transculturelles. Depuis l’été 2020, Mme Latif-Dolci œuvre à nouveau au sein de l’Association Appartenances où elle met son savoir-faire à disposition des patients migrants et requérants d’asile.
Références bibliographiques